jeudi 9 janvier 2014

Présentation de la Maison François DAÏDE

Un peu d’histoire

         C’est en France, durant le dix-huitième siècle que les plus beaux mobiliers de tous les temps ont été produits. L’extraordinaire richesse des créations de cette époque peut être expliquée par trois raisons principales :

         A la fin du dix-septième siècle, la France était le pays d’Europe le plus peuplé et le plus prospère. Evidemment, la Cour Royale avait l’habitude de passer des commandes exceptionnelles, mais l’ébénisterie précieuse était loin d’être réservée à une élite sociale. En fait, ces mobiliers participaient également à l’ameublement de nombreuses demeures bourgeoises, et quantité d’écrits dépeignent la somptuosité des intérieurs parisiens.




         De plus, le système des corporations, avec ses règles strictes et sévères, maintenait les professions du bois dans un cadre artisanal, seul garant de la qualité.

         Finalement, un grand nombre d’artistes étrangers vinrent s’installer en France, apportant leur talent et leurs techniques, et y fondèrent parfois de véritables dynasties d’ébénistes.

         Ainsi, au cours de cette période, la renommée de l’ébénisterie française était grande et les clients venaient de l’Europe entière pour acheter des mobiliers exceptionnels.  Depuis André-Charles Boulle (ébéniste de Louis XIV) jusqu’à Jean-Henri Riesener (fournisseur préféré de Marie-Antoinette), les plus célèbres artisans au monde portèrent l’art du mobilier à son apogée, conférant à la France une gloire unique au monde.
La Maison Daïdé

         C’est en France qua ma famille a ses racines. Des écrits et des outils signés prouvent que mes ancêtres directs étaient charpentiers à Revel en 1742. Ils étaient fort connus pour avoir réalisé de superbes escaliers et de grandes charpentes dans plusieurs châteaux de notre région. Nous devons à mon arrière-arrière-grand père, Charles, l’adjonction de l’ébénisterie précieuse aux spécialités de notre entreprise familiale. En effet, lorsqu’il était compagnon charpentier, alors qu’il effectuait son ‘Tour de France’, il rencontra un conservateur de Musée qui devint un de ses amis et lui permit d’approcher de nombreux chefs-d’œuvre afin de les reproduire. Finalement, son fils, François, décida, en 1887, d’abandonner définitivement la charpente pour consacrer toute son énergie à la reproduction de meubles précieux appartenant à des collections célèbres à travers le monde entier. Son fils, Louis, continua dans cette voie et enrichit encore davantage la collection de meubles existante. Mon père, René, habile dessinateur, amena un nouveau dynamisme et décida d’orienter la collection vers la reproduction des mobiliers les plus prestigieux, réalisés avec le plus haut niveau de qualité. A cette fin, il a formé de nombreux jeunes.


        
Ainsi, mon père et moi-même, dans le plus grand respect de la tradition, par notre savoir-faire, nous contribuons, à notre tour, à ce que perdure le goût du beau et l’excellence du travail. La force de notre entreprise est d’avoir su conserver la même structure que celle de l’atelier du Roi au dix-huitième siècle : ébénistes, marqueteurs, vernisseurs, ciseleurs, doreurs … douze corps de métiers collaborant ensemble, en interne, pour perpétuer l’art des Maîtres ébénistes français.  Notre clientèle est très diverse : chefs d’état, célèbres collectionneurs, dirigeants d’importantes sociétés, ou, simplement amateurs d’œuvres d’art. Mon objectif personnel est de communiquer le plus largement possible, dans le monde entier, le savoir et l’enthousiasme dont j’ai été nourri : visites de notre entreprise, voyages à l’étranger (Amérique du Nord, Asie, Pays du Golfe, Pays de l’Est), conférences. Depuis une vingtaine d’années, riche de son expérience et de son savoir-faire, l’entreprise propose une collection de créations contemporaines dessinées par mon père. Nos mobiliers sont le résultat d’une pratique mue par le respect et la passion de ce travail pour lequel il n’y a que la main de l’artisan, dirigée par l’esprit et par le cœur, pour atteindre la magnificence du dix-huitième siècle. Nous sommes fiers de vous la présenter dans notre exposition située au sein de nos ateliers.

Méthodes de travail




         Contrastant avec le développement intensif de l’industrie de l’ameublement à travers le monde, la Maison Daïdé a maintenu ses méthodes traditionnelles de travail. Plus soucieuse de la qualité que de la productivité, notre entreprise a refusé le moule de l’uniformité et est restée fidèle à une certaine idée de l’artisanat. Avec les ateliers Daïdé, le travail impliqué dans la reproduction d’un meuble ancien commence toujours par l’étude et l’observation détaillée du meuble dans de nombreux ouvrages, dans les archives nationales et dans le Musée lui-même. Là, nous relevons la forme, les dimensions précises du meuble, la façon dont il a été assemblé, les espèces de bois utilisées ainsi que tous les détails décoratifs (marqueterie, laques, bronzes). En résumé, ce sont quatre éléments principaux qui font la qualité d’un meuble précieux :

         1°) Perfection de l’ébénisterie. Tout d’abord, nous sélectionnons les meilleurs matériaux : bois massifs d’une parfaite qualité (séchés sous abri pendant au moins un an par centimètre d’épaisseur), placages tranchés ou sciés conformes aux originaux, colles d’os ou de poisson datant de l’époque égyptienne… Aucun changement avec le passé ! Les machines ne sont utilisées que pour le corroyage et le débit des bois. Après leur emploi, chacune des parties constitutives sera entièrement travaillée et finie à la main avec les mêmes outils qu’au dix-huitième siècle (bastringues, râpes, gouges,…) puis seront assemblées entre elles avec les techniques traditionnelles d’assemblage (queues d’aronde, tenons et mortaises, chevillages,…)


  

         2°) Finesse de la marqueterie. Un panneau de marqueterie peut-être comparé à un puzzle de bois dépeignant différents motifs. Les pièces de ce puzzle sont découpées, individuellement, dans des feuilles de bois de placage de différentes couleurs (buis beige, ébène noir, amarante mauve, bois de rose saumoné,…). C’est le nombre de morceaux, la variété des couleurs et la précision de la découpe qui apporteront à l’ouvrage tout son raffinement. Une fois sciée, chacune des pièces de placage sera ombrée dans le sable chaud. Ce délicat travail donnera le relief et la profondeur du motif, comme on le fait en peinture. Après assemblage de toutes les pièces dans un fond, le panneau de marqueterie sera enfin plaqué sur la carcasse du meuble à l’aide de colles à chaud datant de la haute Egypte (colle d’os ou colle de poisson).

 


         3°) Préciosité des bronzes. Une sculpture en bois, recréée à partir de l’original, servira à prendre une empreinte dans le sable où le bronze en fusion sera versé. Puis, le contour de la pièce en métal sera redessiné et nettoyé (travail d’ébarbage). Finalement, l’artisan interviendra comme ciseleur, gravant et remodelant les éléments décoratifs: un travail très délicat, comparable à de l’orfèvrerie. Après quoi, la pièce de bronze sera recuite pour être ajustée parfaitement à la forme du meuble avant que de recevoir une épaisse couche d’or à 22 carats (dorure au nitrate de mercure conforme aux méthodes du dix-huitième siècle).  Sur les zones polies du métal, l’or sera brillanté (écroui) à l’aide de pierres dures (agate ou hématite), donnant ainsi un contraste fort avec la finition mate des parties ciselées.
 
   
         4°) Finitions. La première couche de vernis, polyuréthane, protège le meuble des températures élevées, des variations hygrométriques et de l’action des rayons ultra violets. Puis six couches successives de vernis cellulosique seront appliquées traditionnellement au tampon. Evidemment, le type de finition est laissé au choix de nos clients, dans le cadre de nos possibilités : vernis et dorure brillants ou différents degrés de patine.




         Pour conclure, nous emprunterons aux pensées de Jacob (un des plus célèbres ébénistes du dix-huitième siècle) la phrase suivante : « Les meubles sont comme les personnes : s’ils sont mal faits, ils vieillissent vite ; s’ils sont bien faits, ils supportent les ravages du temps et deviennent de merveilleuses antiquités. »


                                                                                              Pierre Daïdé


Créations contemporaines : collection ‘Day Line’

         Nos mobiliers contemporains répondent au même souci de qualité que nos reproductions d’ancien. Aussi les méthodes de travail sont elles rigoureusement les mêmes (matériaux, ébénisterie, marqueterie, finition), seule l’inspiration diffère. Ces réalisations sont avant tout des œuvres picturales qui, par la suite, acquièrent forme et fonction pour devenir de véritables meubles.

A l’origine, un dessin ou une toile de René Daïdé. Les thèmes sont très divers (animaux, personnages, sujets abstraits) et la palette de couleurs flamboyantes utilisée donne naissance à des meubles éclatants de couleurs.



         Ainsi donc, après le carton ou la toile, une marqueterie traditionnelle sera réalisée, à l’image de cette grenouille :

 
    

                                                                          



         Et finalement, notre marqueterie aux grenouilles deviendra, à la demande du client, une table bureau servant de présentoir à une collection de pierres semi précieuses :


         Plus récemment, René Daïdé a enrichi la collection contemporaine d’un nouveau type de mobiliers. Ici la marqueterie disparaît pour faire place à des panneaux bois gravés et décorés de laques polychromes à l’exemple de cette commode au tigre :

            Nous serons heureux de vous faire découvrir ces créations dans notre exposition sise 3 avenue Roquefort à Revel (31250). A très bientôt ! René et Pierre Daïdé.

mardi 7 janvier 2014

Meubles de style L.XIV et Régence


Commode L.XIV de style hollandais
Collection privée
H.88 cm L.124 cm P.65 cm

Marqueterie de bois clair sur fond de poirier noirci frisé de bois de rose.
Deux tiroirs longs surmontés de deux demi tiroirs.
Façade divisée en six cadres barlongs séparés par un faux pilastre dont la marqueterie simule trois cannelures portant trois entrées de serrure en bronze.
Les coins arrondis et les pieds arrières simulent le même pilastre marqueté.
Les six cadres offrent une composition de feuillages involutés aux deux branches divergentes symétriques rappelant la "tête de fleur", motif en vogue du XIII ème au XVI ème siècle.
Sur les panneaux de flanc se lit une composition florale.
Les pieds affectent la forme turbinée et reçoivent une bague à godrons en bronze doré.
Le dessus marbre est en Noir Saint Laurent.


Commode de style L.XIV
Collection privée
H.89 cm L.132 cm P.58 cm
(Bronzes dorés par électrolyse)


Commode de style L.XIV/ Régence de forme dite "en tombeau"
d'après un original de Louis Delaître
(vente publique à Paris le 9 juin 1952)
H.92 cm L.138 cm P60 cm

Commode inspirée d'un sarcophage d'ou le nom de commode dite "en tombeau".
Ce meuble très galbé est entièrement plaqué de raccords, frisages et contre-frisages en bois de violette.
Très riche garniture de bronzes ciselés et dorés à l'or fin caractéristiques du style par les chutes représentant des têtes de guerriers.
Les trois tiroirs en ceinture supérieure surmontent deux grands tiroirs en partie inférieure.


Meubles de style L.XV


Commode de style L.XV d'après un original de Maurice Criaerd
(Collection de Madame A.C)
H.92 cm L.150 cm P.58 cm
Ce meuble se caractérise par la finesse de sa marqueterie et par la magnificence de ses bronzes, particulièrement les poignées en forme d'oiseaux.



Commode de style L.XV Rocaille d'après un original estampillé Pierre Roussel
(Collection privée S. Chalom)
H.87 cm L.130 cm P.59 cm
Jouant à la perfection de la chaude coloration des bois de placage, une splendide marqueterie de fleurs recouvre toute la surface de la façade et des côtés laissés libres par les encadrements et le cartouche de bronze typique du style rocaille.
Seuls les pieds sont revêtus d'un placage de bois de rose uni qui apporte un repos nécessaire.
Le frisage et le contre frisage des bronzes sont exécutés en bois d'amarante, contrastant à merveille avec les bronzes dorés et la blondeur du bois de rose.
La carcasse est entièrement réalisée en chêne, les tiroirs sont montés à double fonds et les traverses sont embrevées ou enchassées dans les pieds au moyen de quatre queues d'aronde.
Le dessus marbre est en brêche de benou.



Commode de style L.XV d'après un original estampillé Louis Delorme
H.93 cm L.113 cm P.50 cm 



Grand bureau plat de style L.XV Rocaille
Original réalisé par Bernard Van Riesen Burgh pour Catherine II de Russie
(Palais Chinois d'Oranienbaum)
H.78 cm L.180 cm p.100 cm


Secrétaire L.XV dit "de dame" d'après Richard Van Der Cruzze Lacroix
Marqueterie sur fond de bois de violette
H.113.5 cm L.73 cm P.39.5 cm 
Complexe gradin intérieur dans le bas et dans le haut; tiroir secret sous le gradin
Marbre Benou. Dorure au nitrate.
A l'intérieur, abattant ouvert : cave comprenant quatre tiroirs marquetés de mosaïque, surmontés de petites portes marquetées avec des fleurs découvrant une niche. Trois tiroirs se trouvent encore à l'intérieur.
Chutes et joues de bronzes; sabots et embrases ciselés et dorés à l'or fin.
Au dessus du tiroir central se trouve une niche à secret.



Petite table à ouvrage de style L.XV d'après un original signé louis Delorme
1 tablette et 2 tiroirs en façade, 1 tiroir latéral appelé "chétron"
marqueterie sur les quatre faces: motif floral
(Musée du Louvre-Paris)
Peut s'utiliser comme table de chevet
H.73 cm L.36 cm P.29.5 cm
Les deux tiroirs en façade sont surmontés d'une tirette gainée de cuir.
Des filets de bronze accompagnent l'intérieur des pieds et des chantournements de marbre sont insérés dans une moulure en bronze.
Les chutes et les sabots sont finement ciselés et dorés au nitrate de mercure, également patinés à l'agate.



Petite table à écrire de style L.XV réalisée pour Marie-Antoinette par Gilles Joubert
(Musée du Louvre-Paris)
H.72 cm L.64 cm P.43 cm
Décor en marqueterie avec instruments de musique sur son dessus.
Ceinture: marqueterie florale sur pieds 'violonés': placage de bois de violette chanfreiné de bois de rose.
Bronzes ciselés et dorés à l'or fin, également patinés à l'agate. 

Meubles de style transition louis XVI



Commode de style Transition L.XVI d'après un original de Jean-Christophe Wolff
(Musée des Arts Décoratifs-Paris)H.92 cm L.130 cm P52 cm
Motifs en marqueterie de scènes japonaises sur fond de charme vert tabac frisé de bois d'amarante.
Dépression du pied recevant des perles avec rosace au centre. 
Egalement en bronze: embase, sabots et moulures.
En tête de pied, petit drappé de ruban.




Coffre à bijoux de style Transition L.XVI d'après un original de Martin Carlin
(collection Alfred de Rotschild)
Décoration en plaques de porcelaines
H.95 cm L.56 cm P.36 cm

Créé pour Marie Antoinette, ce meuble est rehaussé de riches marqueteries, de panneaux de laque ou de plaques de porcelaine.
.Marqueterie  de placage de bois de rose et de sycomore, ornée de filets de buis et d'ébène.
la partie supérieure est décorée de neuf plaques en porcelaine de Limoges à décor polychrome de bouquets de fleurs et de fruits.
Fermé par une importante serrure aubéronière faite main, le coffre s'ouvre par son dessus en abattant et repose sur une petite table démasquant un tiroir présentant un décor identique au coffret.
Riche décoration de bronzes ciselés, dorés au nitrate de mercure et brunis à l'agate: des chutes à tête d'hommes barbus, des frises d'encadrement, une passementerie encerclant le fermoir, des rosaces, des feuilles de chêne et d'acanthe.



Guéridon de style Transition L.XVI
1 tiroir latéral appelé "chétron"
marqueterie sur les quatre faces et le dessus
(Musée des Arts Décoratifs-Paris)
H.73 cm L.50 cm P.34.5 cm




Petite table à écrire de style Transition L.XVI d'après un original signé Richard Van Der Cruze
(Musée du Louvre-Paris)
1 tablette escamotable et 1 tiroir en façade
H.80 cm L.60 cm P.40 cm


Commode de style Transition L.XVI d'après un original de Jean-Georges Schlichtig
(Musée du Louvre-Paris)
H.90 cm L.130 cm P.55 cm
Cette commode fut réalisée pour l'appartement de la reine au château de Versailles, les monogrammes de la reine, en ivoire, sont incrustés en haut du pied.
La marqueterie est en bois des îles, sur fond de placages teints avec incrustations d'ivoire et de nacre.
                                                      Le frisage est exécuté en bois de rose.





Chevet de style Transition L.XVI assorti à la commode ci-dessus
H.72 cm L.47 cm P.33cm
Marqueterie centrale "escarpolette"
sur les côtés du meuble et de part et d'autre du cartouche : mosaïque d'érable gris argent
Bronzes,sabots et anneaux de tirage ciselés et dorés à l'or fin.



dimanche 5 janvier 2014

meubles de style Louis XVI

Grande commode d'appui de style Louis XVI
réalisée par Jean-Henri Riesener (Appt du Pape - Palais de Fontainebleau)
marqueterie mosaïque dite à la Reine et motif central trapézoïdal caractéristique de l'oeuvre de Riesener.
Très riche garniture de bronzes ciselés dorés or fin au nitrate et brunis à l'agate.
En façade: deux portes latérales et deux grands tiroirs au centre, le tout surmonté d'une rangée de 3 tiroirs.
H.99cm  L.172cm  P.64cm

Commode de style Louis XVI dite en console
réalisée par René Dubois et offerte à Marie-Antoinette pour son mariage (Wallace Collection Londres)
Décors de laques du Japon frisées de bois de violette,
très belle garniture de bronze symbolisant l'amour (colombes se donnant la becquée, carquois de flèches, guirlandes de roses, cariatides dans les niches d'angles...)
1 grand tiroir en façade et deux portes niches sur les côtés.
H.92cm  L.150cm  P.52cm

Grande commode à trois portes en façade de style L.XVI
réalisée par Joseph Baumhauer (collection privée).
Luxuriante marqueterie florale sur fond d'acajou du Honduras frisée de feuillages enrubannés,
riche garniture de bronzes ciselés et dorés, pieds dorés à la feuille d'or (dorure traditionnelle à l'eau)
H.93cm  L.146cm  P.57cm

Commode d'appui de style Louis XVI d'après J.H. Riesener (Musée Nissim de Camondo - Paris)
Délicate marqueterie florale sur fond de placage couleur tabac au centre de la devanture,
mosaïque en bois de rose latéralement et sur les côtés, frisages en placage d'amarante,
ronce de couleur verte sur les pieds et la traverse du bas.
Garniture bronze ciselée et dorée or fin, typique de l'oeuvre de Riesener.
2 grandes portes en façade surmontées d'une rangée de trois tiroirs.
H.96cm  L.140cm  P.58,5cm
Secrétaire à cylindre de style L.XVI d'après Jean-Henri Riesener (Le Louvre - Paris)
Sur les quatre faces: marqueterie mosaïque en sycomore argenté avec filets de buis et d'ébène, 
frisage en placage de padouc.
Complexe gradin intérieur de 5 tiroirs et 3 niches avec grande tablette écritoire escamotable,
1 tiroir secret au centre de la partie basse du meuble.
H.110cm  L.118cm  P.65cm


Grand bureau plat de style Louis XVI d'après Guillaume Benneman (Le Louvre - Paris)
Placage d'acajou moiré du Honduras frisé d'acajou d'Afrique,
très belle garniture de bronzes ciselés et dorés or fin signés Thomire.
Dessus et tablettes gainés de cuir avec vignette, coins composés et motif central à la feuille d'or.
H.80cm  L.180cm  P.87cm


         
Petite table à jeux de style L.XVI dite 'en portefeuille'
jeu d'échec sur le dessus, tapis pour jeux de cartes à l'intérieur,
frisage du dessus et traverses en acajou du Honduras,
un tiroir de rangement.
Fermée : H.76,5cm  L.65cm P.65cm
    


samedi 4 janvier 2014

Bureau à cylindre de LOUIS XV (vue de face - fermé )

Le Bureau à Cylindre de Louis XV

Considéré comme « le chef d’œuvre absolu de l’art du meuble français »,
ce bureau a été réalisé entre 1760 et 1769 par Jean-François Oeben, ébéniste du roi,
et Jean-Henri Riesener. Durant ces neuf années, la fabrication très complexe de ce meuble
nécessita l’intervention de 14 corps de métiers différents œuvrant au sommet du savoir-faire
des Maîtres artisans du XVIIIème siècle.

Ce chef d’œuvre n’avait jamais été reproduit au XXème siècle avant que notre Maison
ne se lance dans cette périlleuse aventure en 1992. Sa recréation dura cinq ans,
soit 17500 heures de travail, avec la participation des plus grands artistes de notre temps
(dessinateurs, carcassiers, sculpteurs, ébénistes, scieurs de placages, marqueteurs, fondeurs,
ciseleurs, monteurs en bronze, doreurs, vernisseurs, gaineurs, horlogers, mécaniciens, porcelainiers).

La carcasse du meuble est entièrement réalisée en chêne de Bourgogne, les bois de placages sont
tous sciés, les bronzes sont fondus au sable ou à la cire perdue, les plaques de porcelaine sont
des plaques de  Wedgwood, la pendule double face est munie d’un mécanisme unique avec
système de renvoi pour le cadran arrière, la sonnerie est du type ‘à râteau’ conforme à l’original,
les bronzes ciselés sont dorés or fin au nitrate de mercure avec brunissage à la pierre d’agate,
les cuirs sont décorés d’une vignette, d’un motif central et de coins composés réalisés à la feuille d’or.


L. 187cm   H. 155cm   P. 97cm   -   Poids : 170 kg